La durabilité exige davantage de collaboration tout au long de la chaîne d’approvisionnement, tant au sein des équipes qu’avec la technologie.

Lors d'un récent Sourcing Summit à Hong Kong, un débat intense a eu lieu sur les raisons pour lesquelles la durabilité devrait être la responsabilité de l'ensemble du réseau de la chaîne d'approvisionnement et non pas cloisonnée. Comme l'a fait remarquer l'intervenant d'Esquel, « plutôt qu'une initiative parallèle à l'entreprise, la durabilité doit imprégner chaque processus et tout le monde. Si la haute direction doit donner le ton et les directives, il appartient à tous les employés de faire ce qu'ils peuvent. »

Alors, comment pouvez-vous éliminer les cloisonnements qui font obstacle à la durabilité ? Voici les 3 étapes clés :

  1. Collaborer

Le Évaluation du MIT Sloan Management Selon les États, 901 TP3T des dirigeants estiment que la collaboration est essentielle au succès du développement durable, mais seulement 471 TP3T déclarent que leurs entreprises collaborent de manière stratégique.

La collaboration permet aux organisations d'obtenir une image complète de l'impact de leurs opérations sur la chaîne d'approvisionnement, car toutes les données peuvent être sécurisées sur une seule et même plateforme. De cette façon, il existe une version unique de la vérité qui permet aux équipes d'identifier rapidement les tendances et les informations sur les fournisseurs et les produits qui pourraient leur donner l'occasion d'apporter les changements nécessaires si nécessaire.

  1. Comprendre, ne pas sous-estimer

 Répondre aux demandes du public en matière de transparence et de visibilité et répondre aux questions des consommateurs sur divers canaux sociaux par le biais de campagnes telles que #whomademyproduct, est un élément de plus en plus important des relations clients. Malgré cela, un nombre surprenant de détaillants ne sont pas en mesure ou ne veulent pas fournir les informations que les clients recherchent. Rapport éthique 2018 de Baptist World Aid Australia : Seules 231 entreprises ont partagé des données sur leurs résultats d'audit généraux avec le grand public et seules 11 entreprises connaissent tous leurs fournisseurs de matières premières.

 Il est possible d'atteindre les niveaux de visibilité nécessaires pour inspirer confiance aux consommateurs. Disposer d'un flux de travail piloté par un système pour gérer et partager l'ensemble du processus tout au long du chemin critique donnera aux organisations une vue complète de chaque élément, de la source au produit. Cela est particulièrement important lorsque les produits contiennent des matériaux sensibles tels que le bois. Dans ces cas, il est essentiel pour les détaillants de tirer parti des informations sur la chaîne d'approvisionnement de bout en bout pour suivre la source de chaque morceau de bois utilisé dans la gamme de produits, du type d'arbre à l'emplacement et à la certification.

  1. Pensez au-delà des cases à cocher

« Connaître son fournisseur » signifie s'assurer qu'il se conforme aux normes éthiques et à la législation, comme le Modern Slavery Act, les solutions de commerce éthique et le suivi des fournisseurs de niveau 2. Se conformer au Modern Slavery Act est plus qu'un simple exercice de vérification des dossiers RH d'une organisation, cela exige une visibilité sur toute la chaîne d'approvisionnement, en travaillant avec des entreprises qui peuvent vérifier leur conformité avec la loi et en lesquelles on peut avoir confiance.

Les relations avec les fournisseurs ne doivent pas être transactionnelles, mais collaboratives et stratégiques. Cela implique de surveiller les conditions de travail, les relations de travail et les politiques de sécurité et de santé au travail, de s'engager à dialoguer avec vos fournisseurs, de les former et de les encourager à utiliser de nouveaux systèmes. Il est également essentiel de mesurer et de suivre l’affectation des usines aux fournisseurs et leurs résultats d’audit afin d’identifier rapidement les risques.L’utilisation d’un vaste bassin de données sous-exploitées pour prédire les problèmes et suggérer la meilleure façon de les atténuer permet de trouver de manière proactive des moyens de faire la différence.

Conclusion:

Le développement durable nécessite un changement culturel et pas seulement un changement de processus. Il faut briser les cloisonnements et renforcer les relations avec les fournisseurs, car la collaboration est la clé du succès. La bonne technologie est primordiale pour garder tout le monde sur la bonne voie, permettre une meilleure compréhension mutuelle et signaler tout problème potentiel. Les organisations qui sauront voir au-delà des cloisonnements et intégrer le développement durable dans leur culture d’entreprise seront celles qui ouvriront la voie dans ce domaine et gagneront la confiance des consommateurs.