Les consommateurs sont enthousiasmés par la rapidité et la flexibilité du commerce électronique. Mais la prolifération de nouveaux canaux de vente au détail et de nouveaux choix modifie leur comportement d’achat, ce qui a des conséquences néfastes sur l’environnement.
Dans le même temps, les consommateurs accordent une plus grande importance aux efforts de durabilité de leurs détaillants préférés. En fait, un tiers des consommateurs choisissent désormais d’acheter auprès de marques qui, selon eux, font du bien à la société ou à l’environnement.
Alors que la bataille se déplace vers la chaîne d’approvisionnement et que les préoccupations concernant la pollution de l’air et les gaz à effet de serre se multiplient, les marques ont désormais la responsabilité de réduire leurs niveaux d’émissions de carbone et de favoriser la création d’une chaîne d’approvisionnement verte. La bonne nouvelle est que les détaillants du monde entier en sont conscients et commencent à prendre des engagements en faveur du développement durable. Mais en font-ils assez ?
Le but de l'emballage
L'emballage doit être au premier plan des priorités de chaque détaillant lorsqu'il s'agit de progresser vers la durabilité. Une approche stratégique de l'emballage de transport qui optimise le remplissage des cartons, des palettes et des conteneurs permettra non seulement de réduire les coûts d'emballage, grâce à des normes plus strictes, mais aussi de diminuer les coûts d'expédition grâce à une meilleure utilisation des conteneurs, avec moins d'espace vide à expédier.
Cela permet non seulement de réduire le nombre de déplacements à effectuer, mais aussi d’optimiser l’utilisation de l’espace du centre de distribution. En fin de compte, une approche stratégique de l’emballage réduit les déchets et améliore donc l’empreinte carbone, ce qui rapproche les géants de la distribution de leurs objectifs de développement durable.
Engagement pour le changement
Au début de cette année, ALDI a affirmé c'est le premier épicier du Royaume-Uni à être neutre en carbone, précisant qu'il avait réduit ses émissions de gaz à effet de serre par mètre carré de surface de vente de 53% depuis 2012C'est une déclaration importante, mais elle montre l'engagement d'ALDI à apporter des changements qui ont donné lieu à des résultats extrêmement positifs.
Le fait est que des changements sont en cours, mais peu de détaillants se vantent de leur succès. Par conséquent, le manque de visibilité auprès des consommateurs affaiblit le message et entrave leur capacité à faire confiance à la marque. Ainsi, si les détaillants doivent avant tout s’assurer qu’ils effectuent des changements durables pour les bonnes raisons, ils doivent également s’assurer qu’ils informent réellement les consommateurs de ce qui se passe.
De simples changements apportés à l’emballage montreront aux consommateurs que le détaillant fait un effort. Par exemple, si un détaillant peut affirmer en toute confiance dans ses documents marketing que tous les articles d’une marque sont expédiés dans le magasin dans un emballage 50% moins cher, chaque consommateur soucieux de réduire ses émissions de carbone saura que des mesures sont prises et sera donc plus susceptible d’acheter chez le détaillant.
Créer un impact
Les détaillants qui souhaitent sérieusement réduire leur empreinte carbone disposent des outils nécessaires pour y parvenir. De simples changements peuvent faire toute la différence pour les consommateurs soucieux de réduire leurs émissions de carbone. Le potentiel est énorme, mais les détaillants doivent comprendre que les plus petits changements peuvent avoir le plus grand impact. Ce qui est important, c'est qu'ils effectuent ces changements et qu'ils en informent ensuite le secteur et leurs consommateurs. Cela contribuera à faire de grands progrès pour placer l'empreinte carbone au premier plan des préoccupations et à créer un écosystème de détaillants travaillant vers un objectif commun : passer du discours à l'action en matière de développement durable.